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Qu'est-ce que la S.E.P ?

 

Voici une explication en vidéo sous forme dessin.

 

 

La SEP est une maladie neurologique qui se définit comme une maladie inflammatoire démyélinisante du système nerveux central.
C’est une maladie auto-immune caractérisée par une destruction de l’enveloppe protectrice des nerfs du cerveau et de la moelle épinière : la gaine de myéline.

Les lésions de la sclérose en plaques sont visibles lors des examens d’imagerie IRM (imagerie par résonance magnétique) et donnent un aspect de « plaques ».

La destruction de cette gaine de myéline modifie la transmission de l’influx nerveux, à l’origine des symptômes.

Les symptômes de la SEP sont variables selon la localisation des lésions au sein du système nerveux central.

La SEP une maladie assez fréquente puisqu’elle touche environ 80 000 personnes en France : soit un peu plus d’une personne sur 1 000.

Mais on observe que sa fréquence est variable en fonction des régions du monde : elle suit un « gradient nord-sud », c’est-a-dire qu’elle est plus rare dans les pays du sud que du nord.
On observe également cette différence en France entre les régions du nord et celles du sud.

A l’origine de cette différence a été incriminé le rôle de l’ensoleillement qui favorise la synthèse par l’organisme de vitamine D (cette vitamine joue un rôle dans l’immunité).

La SEP est plutôt une maladie de l’adulte jeune : elle débute en moyenne à l’âge de 30 ans (entre 20 et 40 ans).

La SEP est la première cause non traumatique de handicap sévère acquis chez le sujet jeune.

Les femmes sont plus touchées par la maladie que les hommes.

n général, la SEP se manifeste au début par un ou plusieurs symptômes simultanément.

Les symptômes varient d’un individu à l’autre, en fonction de la localisation des plaques dans le système nerveux mais aussi en fonction de la forme évolutive de la maladie.
Chez un même individu, les symptômes varient également au cours du temps.

Les symptômes les plus fréquents :

  • troubles de la sensibilité (fourmillements, sensation de brûlure, de décharges électriques, engourdissement…),
  • troubles visuels (vision floue, double ou instable),
  • troubles moteurs (faiblesse ou raideur musculaire des membres),
  • troubles de l’équilibre ou de la marche (vertiges, troubles de la coordination des mouvements).

Des troubles urinaires et sexuels, et des troubles de la concentration peuvent aussi se rencontrer.

ne poussée correspond à l’apparition de nouveaux symptômes ou à l’amplification ou réapparition de symptômes déjà connus,

Pour parler de poussée, il faut que les symptômes persistent plus de 24h en dehors d’une période de fièvre ou d’infection.

La poussée dure généralement quelques jours ou quelques semaines puis s’estompe progressivement.

Les symptômes sont d’intensité variable selon les individus, et d’une poussée à l’autre chez un même individu.

Entre les poussées, on dit qu’il y a une rémission. Sa durée est très variable et peut aller jusqu’à plusieurs années.

Il existe différents types d’évolution :

Les formes récurrentes-rémittentes

Elles évoluent par poussées successives, entrecoupées de périodes de rémission plus ou moins longues. La fréquence des poussées est très variable d’une personne à l’autre et au fil du temps chez une même personne.
La récupération après chaque poussée peut être complète ou incomplète.

Les formes secondairement progressives

Elles font toujours suite à la phase rémittente de la maladie et se caractérisent par une progression régulière des symptômes.

Les formes progressives d’emblée

Elles représentent 10 à 15 % des cas et se manifestent par une progression continue des symptômes.
Ce type de SEP n’évolue donc pas par poussées.

Lorsque la maladie est stabilisée, il est tout à fait possible de programmer des événements de vie importants, comme une grossesse, un changement de poste de travail, un déménagement…

Et dans la mesure où, dans l’immense majorité des cas, il n’y a pas de handicap d’apparition soudaine, il est possible de prévoir des séjours mêmes prolongés à l’étranger (en cas de poussée, un retour peut s’organiser le plus souvent sans urgence, sans besoin d’un recours par exemple à un rapatriement sanitaire).

 

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